1936- La guerre civile espagnole éclate. Les Nationalistes et les Républicains se font face.
Les deux camps se composent de différentes entités comme les milices du côté Républicain ou comme les Phalangistes du côté Nationaliste. C'est le camp nationaliste d'extrême droite qui l'emportera en 1939 avec la mise en place de la dictature d'El Caudillo, le Général Franco. Le monde s'implique, les gouvernements moins mis à part l'Italie du Duce ou encore l'Allemagne du Fuehrer par exemple. L'anarchiste belge Louis Mercier-Vega rejoindra les milices confédérales républicaines,
les Américains formeront la brigade Lincoln et injecteront armes et véhicules dans le conflit. Idéologie politique, populisme, peuple enflammé par des promesses d'une vie meilleure, - cela ne vous rappelle-t-il rien? - tout y est pour servir de prélude au grand chaos qui suivra en Europe.
Ici, une photo de miliciennes, suppose-t-on, en pleine réparation de ce qui semble bien être une VL. Finalement on en sait que très peu sur l'implication de la marque dans le conflit. L'Histoire a parfois des trous de mémoire...Cette période troublée de l'Espagne reste un sujet sensible!
Crise aidant, la VL ne fut pas produite en grand nombre, ce qui fait que ce modèle est devenu très rare de nos jours. Souvenez-vous de la glorieuse époque de la guerre de concurrence avec Indian et Excelsior!
Ici, une vidéo d'une survivante où l'on voit quelques ingrédients mythiques de la MoCo: Fourche Springer, réservoir allongé, suicide Shift, kick starter...
Et voici que l'année dernière, des amis revenant d'une visite à l'Alcazar de Tolède m'envoient une photo d'une même VL exposée dans un musée. Je ne pouvais pas résister à la tentation de faire des recherches sur cette moto.
Et je suis allée de surprise en surprise!
Voici ce que nous raconte le dénommé Alberto Bernal Uceda: Un beau matin du 18 Juillet 1936, au moment du coup d'état militaire, le grand-père, Esteban Uceda accompagné de son épouse Josefa Molina et de leur fille Herminia quittaient les casernes d'Ocana à bord d'un side-car (sans doute, leur Harley-Davidson aménagée). Mais ils sont stoppés par la Garde Civile qui leur enjoint d'aller se réfugier à l'Alcazar. Dans les jours qui suivirent et ce, jusqu'en septembre de la même année, l' Alcazar sera assiégée par les Républicains. Pris au piège, les Nationalistes rationalisaient la nourriture et commençaient à manger les chevaux. Mais en prenant possession d'une réserve de blé d'un bâtiment proche, ils purent améliorer leur quotidien. Estaban Uceda bricola sa Harley pour la transformer en moulin à grains comme la photo ci-dessous le montre.
Harley-Davidson aura ainsi involontairement nourri les bouches des Nationalistes. Comme quoi...
Les descendants des Uceda contribuent aujourd'hui à la mémoire vivante de musée de l'Armée de Tolède.
Toutes ces recherches me font penser que la moto du musée est une Flathead VLD de 1933 en 78 ci. J'ai pu mettre la main sur une photo montrant à quoi devait ressembler la machine de papy Uceda avant qu'elle se mette à faire de la farine.
Pas mal, hein?
Les deux camps se composent de différentes entités comme les milices du côté Républicain ou comme les Phalangistes du côté Nationaliste. C'est le camp nationaliste d'extrême droite qui l'emportera en 1939 avec la mise en place de la dictature d'El Caudillo, le Général Franco. Le monde s'implique, les gouvernements moins mis à part l'Italie du Duce ou encore l'Allemagne du Fuehrer par exemple. L'anarchiste belge Louis Mercier-Vega rejoindra les milices confédérales républicaines,
les Américains formeront la brigade Lincoln et injecteront armes et véhicules dans le conflit. Idéologie politique, populisme, peuple enflammé par des promesses d'une vie meilleure, - cela ne vous rappelle-t-il rien? - tout y est pour servir de prélude au grand chaos qui suivra en Europe.
Ici, une photo de miliciennes, suppose-t-on, en pleine réparation de ce qui semble bien être une VL. Finalement on en sait que très peu sur l'implication de la marque dans le conflit. L'Histoire a parfois des trous de mémoire...Cette période troublée de l'Espagne reste un sujet sensible!
Ici, une vidéo d'une survivante où l'on voit quelques ingrédients mythiques de la MoCo: Fourche Springer, réservoir allongé, suicide Shift, kick starter...
Et voici que l'année dernière, des amis revenant d'une visite à l'Alcazar de Tolède m'envoient une photo d'une même VL exposée dans un musée. Je ne pouvais pas résister à la tentation de faire des recherches sur cette moto.
Et je suis allée de surprise en surprise!
Voici ce que nous raconte le dénommé Alberto Bernal Uceda: Un beau matin du 18 Juillet 1936, au moment du coup d'état militaire, le grand-père, Esteban Uceda accompagné de son épouse Josefa Molina et de leur fille Herminia quittaient les casernes d'Ocana à bord d'un side-car (sans doute, leur Harley-Davidson aménagée). Mais ils sont stoppés par la Garde Civile qui leur enjoint d'aller se réfugier à l'Alcazar. Dans les jours qui suivirent et ce, jusqu'en septembre de la même année, l' Alcazar sera assiégée par les Républicains. Pris au piège, les Nationalistes rationalisaient la nourriture et commençaient à manger les chevaux. Mais en prenant possession d'une réserve de blé d'un bâtiment proche, ils purent améliorer leur quotidien. Estaban Uceda bricola sa Harley pour la transformer en moulin à grains comme la photo ci-dessous le montre.
Harley-Davidson aura ainsi involontairement nourri les bouches des Nationalistes. Comme quoi...
Les descendants des Uceda contribuent aujourd'hui à la mémoire vivante de musée de l'Armée de Tolède.
Toutes ces recherches me font penser que la moto du musée est une Flathead VLD de 1933 en 78 ci. J'ai pu mettre la main sur une photo montrant à quoi devait ressembler la machine de papy Uceda avant qu'elle se mette à faire de la farine.
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